Depuis le stage j’ai déjà pris l’avion 3 fois. Pour des courts trajets (1h à 2h) et toujours accompagnée de mon cher et tendre.

Ca se passe beaucoup beaucoup mieux. Bon, je commence toujours par parler à une hotesse, je lui dis que j’ai peur, je lui demande la durée du trajet et le temps qu’il devrait faire, comme ça je me prépare psychologiquement à d’éventuelles trubulences.

J’ai horreur du décollage, mais je me répète tout ce que le pilote nous avait expliqué durant le stage et du coup ça passe. Avant, le décollage me donnait des vertiges à cause de l’angle de l’avion et je ne bougeais pas la tête. Aujourd’hui, j’évite de regarder par le hublot, mais les vertiges ont disparus !

Durant le vol, mon taux d’angoisse n’a pas totalement disparu mais il est très bas. Je peux me lever et aller aux toillettes, je peux manger, je peux même lire ! Tout cela m’était impossible avant.

En cas de turbulences c’est pas facile. La première fois j’ai cédé à la panique mais Vincent a réussi à me raisonner. La deuxième fois, je me suis contentée de mettre la tête entre les jambes mais je me suis raisonnée toute seule (avec un peu d’aide d’une hotesse et de Vincent tout de même), on verra la troisième fois ! Je précise, qu’auparavent, le moindre petit mouvement de l’avion était pour moi une turbulence, maintenant j’arrive à faire la part des choses !

L’aterrissage est angoissant aussi, surtout s’il y a un peu de vent ou des nuages. Mais comme j’arrive à reconnaitre les bruits (changement de régime du moteur, changement de surface des ailes, sortie du train d’aterrissage…) j’arrive à gérer.

Le stage anti-stress ne m’a pas guerri de mon stress de l’air, par contre il m’a donné les armes pour le combattre. Ca ne se fait pas en 2 ou 3 vols, il faut que je sois patiente. Mais j’ai enfin l’impression d’être sur le bon chemin !