Lorsque j’étais en thèse, l’un des directeurs de mon laboratoire, Albert Fert a reçu la médaille d’or du CNRS, récompense la plus prestigieuse qu’un scientifique français puisse recevoir.

Il s’en est suivit tout un tas d’interviews à la radio, dans les journaux, dans les télévisions locales et j’en passe. Là où j’ai été particulièrement étonnée est que très souvent, la question qui revenait était : « que pensez-vous des nanobots ? » (les nanobots sont sensés être des robots de taille nanométrique se nourrissant de carbone et s’autorépliquant)

Il y a aussi les films comme Matrix ou eXistenZ, qui suggèrent que l’alliance entre technologie humaine et biologie permettra aux machines de contrôler l’espèce humaine.

Je suis une grande amatrice de science fiction. Mais il faut la considérer pour ce qu’elle est. Son but, outre le divertissement, est d’imaginer une réalité où un sujet de l’actualité contemporaine aurait été poussé à son maximum.

Les histoires précédemment citée, et il y en a d’autre (ici) font parties de la science fiction.

Je ne mentirai pas, la recherche est extrêmement active dans le domaine de la nanorobotique (j’en parlerai plus tard) ou même dans le fait d’allier biologie et nanotechnologies (j’en parlerai aussi !). Mais d’une part nous sommes loin, très très loin de pouvoir ne serait-ce que réaliser un pouième (ou devrais-je dire un nanoième 😉 ?) de ce que les histoires de sciences fictions racontent. D’autre part, le but, vous vous en doutez est d’assister l’être humain ou d’améliorer les outils des êtres humains (médicaments, télécommunication, protections, etc)

Un petit P.S. pour tout de même souligner que les nanobots existent déjà : certaines des protéines contenues dans nos cellules et absolument vitales sont des machines moléculaires extrêmement perfectionnées, elles ne s’auto-reproduisent pas (c’est un chouya plus compliqué), mais sont composés en grande partie de carbone et d’hydrogène. Sommes-nous donc contrôler pare les nanobots 😮 ?

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